La mondialisation de l'économie
La mondialisation est-ce un bonne ou une mauvaise chose ?
La question est volontairement sujette à débat mais en réalité la réponse la plus pertinente est « Tout dépend comment les échanges internationaux de fournitures ou de services sont règlementés » car la mondialisation n’est pas un choix politique, comme certains voudraient nous le faire croire, mais bien une réalité économique induite directement de notre système planétaire.
En effet si l’on considère le fait que notre terre à une taille bien précise, une quantité de ressources limitées et que celles-ci ne sont malheureusement par réparties de façon homogène, forcément lorsque notre société dépend d’outils nécessitant pour leur conception des ressources diverses forcément cela induit une dépendance multiple des pays utilisant ses mêmes outils vis-à-vis des pays disposant des ressources clés.
Aucun pays aujourd’hui ne peut prétendre sérieusement de vivre en autarcie tellement les technologies en se complexifiant nécessites des ressources dites rare donc difficile à obtenir mais aussi à transformer.
Les facteurs essentiels de la mondialisation contemporaine
La logique de la mondialisation du XXIe siècle repose sur deux facteurs essentiels :
- Les coûts de transport faibles au regard des écarts des coûts de production (au sens économique du terme), qui touche les biens matériels,
- La baisse des coûts de communication au niveau mondial, qui touche la diffusion sous forme numérique des informations, y compris financières.
C’est deux facteurs expliques pourquoi la mondialisation est une réalité et non pas une idéologie (bonne ou mauvaise) mais bien une conséquence directe de l’avènement de l’Internet qui nous permet de savoir ce que vendent les professionnels dans les pays voisins.
Répondons tout de même à la question…
Pour être un minimum objectif nous allons découper la notion de mondialisation selon deux vecteurs : l’économie et la culture
La mondialisation sur le plan économique :
La mondialisation actuelle surtout quand elle est propulsée par le commerce équitable permet à chaque pays de proposer ses services et ses produits au plus grand nombre si bien que de nombreux pays peuvent se développer dans de meilleures conditions qu’il ne pouvait le faire à la fin du siècle dernier. Cependant c’est le commerce équitable qui permettra que cela soit vraie dans la durée. Ainsi sur le plan économique la mondialisation telle qu’elle est mené aujourd’hui est surtout dégradée par cette volonté d’achat qui repose sur le « moins disant » en clair acheter un produit le moins cher possible. C’est donc bien le comportement d’achat qui donne l’aspect bon ou mauvais de la mondialisation des marchés.
La mondialisation sur le plan culturel :
La mondialisation du début ce siècle s'accompagne d'une domination de la langue anglo-américaine, qui se manifeste avec le plus d'acuité sur internet et dans la conception de logiciel. Cette généralisation de la langue anglo-américaine est telle que certains auteurs, y compris dans le monde anglo-saxon, n'hésitent pas à parler d'impérialisme linguistique. Des organisations altermondialistes dénoncent dans le tout-anglais ce qu'elles considèrent être une manifestation de l'impérialisme linguistique américain, l'anglais étant alors un vecteur de la mondialisation libérale.
Toute fois la grande nouveauté de la mondialisation du début de ce siècle est l’avènement des technologies de l'information à l'échelle mondiale. Avec l'accès à ces outils, la mondialisation touche autant les individus que les entreprises et conduit à une meilleure visibilité de ce qu’il se passe dans le monde. Du coup, la mondialisation des technologies de l'information et ses outils numériques touche directement les individus avides d’exotisme, de découverte et de curiosité. L'exposition à ces produits culturels étrangers (manga japonais, médecine chinoise, cinéma indien, culture ancestrale et bien d’autres choses encore…) n'est plus le privilège d'une élite mais bien le privilège de tous. Et cette facilité fait prendre conscience de la diversité des cultures au niveau mondiale.
En conclusion :
La mondialisation est au modèle des consommateurs et plus précisément de leurs comportements d'achats.Car bien au-delà des désidératas de nos gouvernements, ceux sont nos comportements (acheter en commerce équitable, soutenir une culture différente de la nôtre,...) qui permettra à la mondialisation de devenir quelque chose de positif au service d’une paix mais aussi d’une économie durable.
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